L’un des principaux objectifs d’une entreprise est son expansion. C’est le principal facteur qui puisse garantir sa pérennité. Cependant, certaines entreprises font face à des obstacles qui freinent leur activité ainsi que leur expansion. Dans la perspective d’assurer un bon développement à vos activités, il importe de connaître un peu plus sur ces obstacles pour anticiper les solutions. Dans ce cas, découvrez ces freins dans cet article.
Le manque de compétences dans la gestion de l’entreprise
Pour assurer la réussite d’un projet, un entrepreneur doit, avant tout, posséder les compétences nécessaires pour la gestion de son entreprise. Il doit toujours être à l’affût des nouvelles méthodes de gestion. De nos jours, la plupart des entrepreneurs exagèrent sur leurs compétences afin d’accélérer la croissance de leur entreprise. Cependant, au lieu d’accélérer, cela ne fait que plonger l’entreprise au fond du gouffre. Le manque de savoir-faire et de connaissances engendre des lacunes dans la maîtrise des outils de gestion, ce qui implique une baisse de l’activité de l’entreprise. Cela devient un frein à son développement.
Le financement et le choix des investissements
Au moment du lancement d’une entreprise, il est souvent difficile de trouver des associés, surtout pour le cas d’une petite entreprise locale. Comme les petites entreprises sont dotées d’un capital assez faible, leur réputation commerciale est quasiment inexistante et c’est un critère qui amène à la réticence des investisseurs. Dans certains pays, il existe des crédits à faible taux d’intérêt accordés aux petites entreprises pour remédier à ce problème. Cependant, pour d’autres, les banques n’arrivent pas à satisfaire la demande et les entrepreneurs sont contraints d’effectuer des prêts privés. De plus, certaines banques proposent des crédits à un taux d’intérêt assez élevé, entre 19 et 34 %, ce qui est cher pour les petites entreprises et les démarches pour l’obtenir sont complexes.
Les obstacles administratifs
Ces obstacles administratifs concernent, le plus souvent, les difficultés particulières liées au développement des affaires et causées par des mécanismes de régulation et de contrôle étatiques imparfaits. Ils concernent également certains organismes qui lèsent les intérêts des petites entreprises.
La complexité de la législation
Il est vrai que la législation régissant le domaine de l’entreprenariat est assez compliqué et que les normes et les exigences imposées par l’État changent sans cesse. De plus, enregistrer une petite entreprise de productions implique une procédure très complexe et d’énormes dépenses surtout au niveau de l’obtention d’une licence. On peut dire que la complexité de la législation complique l’organisation et la gestion des affaires. Par ailleurs, l’instabilité législative pose également problèmes, car les entrepreneurs ne savent plus où donner de la tête et au lieu de proprement effectuer leur travail, ils doivent suivre les modifications apportées par la législation.
Le manque d’informations
En plus de la complexité législative, les petites entreprises souffrent de l’insuffisance d’informations surtout en matière de taxation. La façon de calculer les impôts et les documents à présenter aux fonctionnaires sont des difficultés auxquelles plusieurs petites entreprises locales font face. Ce problème est, le plus souvent, causé par le manque de communication de la part des agents de la fiscalité.
Le manque de personnel qualifié et motivé
Comme les petites entreprises locales ne possèdent qu’un capital assez faible (cordonnerie, plomberie, etc.), elles ne peuvent pas se permettre d’engager un personnel hautement qualifié. De plus, ce dernier est, le plus souvent, recruté par les grandes entreprises, ce qui ne laisse pas beaucoup de choix aux restes. La plupart des mains-d’œuvres engagées ne possèdent ni les qualifications requises pour un poste ni la motivation de réaliser le travail. Cela concerne surtout la jeune génération. Cette dernière ne paraît pas être disposée à faire des efforts et à progresser. Malgré l’amélioration des conditions de travail avec les primes salariales, la motivation du personnel régresse et les managers qualifiés se font de plus en plus rares.