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Existe-t-il des aides pour financer l’installation d’un faux-plafond ?

La pose d’un faux-plafond est devenue une solution courante pour améliorer l’esthétique de l’intérieur d’un logement. En effet, ce plafond un peu « spécial » permet de réaliser une nouvelle décoration sans avoir à payer une somme importante. Aussi, il assure une meilleure isolation acoustique de la pièce, un avantage considérable dans le cas d’une maison à étages. L’installation d’un faux-plafond est un chantier facile à exécuter que ce soit en termes de mise en œuvre proprement dite ou de prix. Est-il possible de bénéficier d’une aide pour alléger les dépenses liées aux travaux ? Lisez ce qui suit afin d’obtenir la réponse à cette interrogation. Mais voyons d’abord les points essentiels sur les atouts d’un faux-plafond ainsi que ses types.

Les raisons de faire installer un faux-plafond

De nombreux propriétaires se laissent tenter par la mise en place d’un faux-plafond pour plusieurs raisons.

D’abord, le faux-plafond est un allié de choix dans le cadre d’une rénovation. Il permet par exemple, de réduire le volume d’une pièce en faisant abaisser la hauteur du plafond existant. C’est le cas notamment des anciennes bâtisses qui ont un plafond trop haut pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres. À savoir, il est plus difficile de chauffer celles-ci de manière uniforme puisque l’air chaud remonte toujours vers la partie haute, laissant ainsi l’air froid dans la partie basse. Le système de chauffage est donc plus sollicité, entraînant une hausse de la facture énergétique à la fin du mois. Ainsi, en installant un faux-plafond, on pourra faire une sacrée économie d’argent.

Associé à un isolant, le faux-plafond contribue à l’amélioration de l’isolation acoustique du logement. D’un point de vue esthétique, ce revêtement permet de camoufler les imperfections (fissures de peinture, présence de traces disgracieuses…)  et les irrégularités (présence de trous, de surface bombée…)  présentes sur le véritable plafond. Aussi, il offre plusieurs manières de décorer la pièce pour ne citer que la possibilité de poser des luminaires suspendus ou des spots encastrés.

Par ailleurs, l’installation de faux-plafond permet de créer un espace technique pour intégrer des câbles divers ou pour cacher des canalisations dans un local professionnel.

Les types de faux-plafond

Le choix d’un faux-plafond dépend largement des objectifs visés : optimisation de l’isolation, confort acoustique, amélioration du design intérieur, etc.

Trois produits sont disponibles sur le marché :

• le faux-plafond suspendu : comme son nom l’indique, il s’agit d’un faux-plafond qui vient se suspendre au plafond existant. La structure faite en métal ou en bois est fixée par des suspentes à ce dernier. Puis, des panneaux isolants en laine de roche sont placés sur l’ossature, le tout fixé sur des rails de plaques de placo.

• Le faux-plafond tendu : fabriqué en toile thermoplastique en PVC ou en voile, ce type de plafond est fixé sur des profilés en aluminium. Il est ensuite tendu entre chaque mur de la pièce afin de couvrir complètement le plafond existant. En raison de sa difficulté de mise en place, il est plus judicieux de faire appel à un professionnel afin de réussir convenablement les travaux.

• Le faux-plafond autoportant :  ce modèle de plafond est idéal pour une pièce qui comporte un étage dont le plancher est muni de chauffage au sol. En effet, il est dépourvu de suspentes qui risquent de percer ce dernier. C’est aussi une solution intéressante pour cacher un plafond abîmé ou pour augmenter l’isolation thermique de l’intérieur.

Les aides possibles pour financer les travaux

L’aménagement d’un faux-plafond s’accompagne souvent de travaux d’isolation thermique. Dans ce cas, le propriétaire peut prétendre au crédit d’impôt de transition énergétique (CITE). Cette aide octroyée par l’État vise à déduire de l’impôt à payer par le contribuable, une somme allant jusqu’à 30 % du montant total des travaux. Les frais divers se trouvent ainsi allégés.

Bien évidemment, le CITE n’est accordé que sous conditions. D’abord, le logement doit être construit depuis 2 ans au minimum. Ensuite, les travaux doivent être réalisés par un artisan certifié RGE.

À noter :

Le CITE ne peut pas dépasser une somme de 8 000 euros pour une personne qui vit seule et 16 000 euros pour un couple.

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