choisir une assurance professionnelle pour boucher
Boucher

Être boucher à votre compte : quelle assurance professionnelle choisir ?

De par les équipements utilisés, le travail d’un boucher est constamment exposé à des risques. C’est pourquoi on dit qu’il n’y a rien de mieux que de souscrire à une assurance professionnelle pour limiter les dommages en cas de sinistre, d’accident ou encore de problématique d’ordre sanitaire. Mais encore faut-il choisir la bonne assurance. Nous vous invitons à lire cet article pour savoir quelle assurance professionnelle choisir quand on est un boucher qui travaille à son compte.

L’assurance multirisque

En raison de l’exposition du boucher à des risques quotidiens, l’assurance multirisque est, en l’occurrence, la formule la plus conseillée. Elle inclus à la fois la couverture des responsabilités civiles de l’entrepreneur, celle de ses locaux ainsi que de tous les biens qui s’y trouvent. À noter que la responsabilité civile professionnelle du boucher correspond aux dommages causés dont il est le responsable. On peut citer, en guise d’exemple, les cas d’intoxication alimentaire des clients, les accidents, chutes et blessures du client dus à un sol humide ou à un élément de décoration mal placé ou encore à une chaise en mauvais état. Il en est de même quand il s’agit de ses employés dans le cadre du travail. Cela peut être causé lors de la manipulation d’un objet tranchant ou celle d’un appareil électrique défectueux. Ainsi, la responsabilité civile professionnelle du boucher est mise en cause dès lors que les dommages sont causés par ses équipements, ses salariés ou à son propre frais.

Quant à la couverture de ses biens et de ses locaux, l’assurance multirisque les prend également en charge en cas de survenance de sinistre dû à un dégât des eaux, à une catastrophe naturelle, à un incendie déclaré dans ses locaux, à des actes de vandalisme ou de cambriolage. Elle couvre également les explosions des appareils de cuisine et les dommages électriques. Évidemment, il va falloir respecter les règles de prévention pour pouvoir bénéficier de l’indemnisation de l’assureur. Pour ce faire, le boucher doit effectuer les contrôles et les entretiens réguliers de ses équipements, des circuits d’alimentation et d’évacuation de l’ensemble de ses locaux. À noter que la vérification des équipements de lutte contre les incendies, des systèmes de ventilation et des installations frigorifiques se fait, en principe, une fois par an. Celle des installations électriques doit être réalisée chaque année ou tous les 2 ans. Le système d’évacuation de fumée doit faire l’objet d’un contrôle mensuel. Les règles de prévention consistent également à checker l’ensemble des fours à combustible tous les 6 mois.

Informations supplémentaires intéressantes

Bien que de nombreuses entreprises d’assurance proposent la formule multirisque, les types et le nombre des biens couverts peuvent être différents. Idem pour le montant de la cotisation que le boucher doit payer. De ce fait, il est fortement conseillé de faire une comparaison des offres proposées par quelques compagnies d’assurance avant de se décider. Pour info, la cotisation d’assurance mensuelle d’un boucher varie en moyenne entre 33 et 51 euros. En outre, il est vivement recommandé au boucher de bien lire ce qui est stipulé dans le contrat avant de signer. Par ailleurs, le boucher doit souscrire à une mutuelle santé. Pour cela, il a le choix entre souscrire à une complémentaire santé en tant que TNS ou en tant que salarié de sa propre entreprise. La première option lui permet de bénéficier d’une couverture à titre individuel, tandis que la seconde lui propose de profiter d’un contrat de mutuelle santé collectif. Souscrire à un contrat de prévoyance professionnelle permet également au boucher de maintenir son niveau de vie en cas d’arrêt partiel ou total de son travail. Il en est de même pour le soutien financier de ses proches en cas de son décès.

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